La dramatisation comme nouvel alibi

La dramatisation comme nouvel alibi

(Conseil Municipal du jeudi 24 mars 2016)

Suite aux orientations fixées dans la loi de finances de 2013, les communes se trouvent confrontées à des situations budgétaires difficiles.

Les médias s’en sont fait l’écho et ont même mis en évidence des cas particulièrement critiques. 

Ce n’est pas le cas de Louveciennes. Contrairement à ce que laisse entendre le Maire notre commune est certes impactée par ces dispositions mais surement pas au niveau annoncé.

La commune de Louveciennes dégage depuis des années un excédent annuel de I,5 millions d’euros et c’est cet excédent qui permet des compenser la charge de la dette.

Cette dette, qui est maintenant inférieure à 10 millions d’euros, peut être largement remboursée avec les 8.5 millions de l’opération des Plains Champs et le projet des tennis de voisins, à reprendre après l'abandon du promoteur ICADE, et dont l’estimation reste supérieur à 3 millions d’euros.

Le remboursement de la dette nous donnerait une marge de manœuvre en fonctionnement qui permettrait de compenser toutes les baisses de DGF et augmentations de solidarités horizontales et verticales. 

La démarche qui consiste à dramatiser la situation de Louveciennes pour justifier, la baisse de la qualité des services rendus par la mairie et les restrictions démotivantes qui sont imposées à nos associations est donc particulièrement contestable. 

Celles-ci représentent un  véritable gisement d’économie qu’il faut préserver car les services rendus par les bénévoles qui les animent couteraient bien plus chers s’ils étaient assurés par la mairie avec un personnel rémunéré.

La rigueur dans la gestion de nos finances est une nécessité mais elle doit s’appliquer avec pertinence, et avant d’altérer la qualité des services, il y a lieu de gérer efficacement la dette.

Il serait inconcevable d’envisager une augmentation des impôts alors que 8,5 millions d’euros dorment depuis un an dans nos comptes.